Me Augustin Senghor : « Nous sommes sereins et disponibles pour tout ce qui concerne la justification de nos activités »

Me Augustin Senghor : « Nous sommes sereins et disponibles pour tout ce qui concerne la justification de nos activités »

En réunion du Comité exécutif, la Fédération sénégalaise de football (FSF) a pris acte de la décision du ministre des Sports, Khady Diène Gaye, d’annuler l’Assemblée générale ordinaire pour tenir compte de certains éléments comme le délai requis de 60 jours. La date du 21 septembre 2024 a été finalement arrêtée. Accroché par nos confrères de Jddakar à l’issue de la finale de Coupe du Sénégal entre Férus de Foot et Mbour PC (0-1), au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, le président de la FSF a appris que le Comité d’urgence puis que le Comité exécutif ont analysé froidement et lucidement la situation, qu’il était question de montrer leur détermination à procéder à un exercice statutaire.

« Chaque année, nous sommes contrôlés deux fois par la FIFA »

« Nous sommes prêts. Si d’autres ne le sont pas, on n’y peut rien mais on a le temps de les attendre pour aller à une Assemblée générale apaisée si c’est ça le but », a relevé Me Augustin Senghor non sans inciter à « continuer de travailler main dans la main pour réussir les prochaines missions ». Car, après tout, il y a toujours eu «  une grande collaboration avec l’Etat, quelque soit le régime ».

Dans cet « esprit constructif », il ajoute : « On n’a pas de problème. Celui qui peut tenir l’AG ce samedi 13 juillet peut le tenir dans deux mois. On enverra tout ce qui est documents et autres. Mieux, les certifications des comptes et les rapports d’activités seront mis en ligne à partir de la semaine prochaine. Chaque année, nous sommes contrôlés deux fois par la FIFA. C’est pour dire que nous sommes à l’aise. Après, les propos politiques, cela fait partie du football. Cela ne nous a jamais ébranlés. Dans le football, on sait qui est qui. Les enjeux font qu’on peut ternir l’image de la Fédération ou des gens qui la dirigent mais on se connaît tous. Quand on a une bonne conscience, on peut avancer tranquillement car le Seul Juge, c’est Dieu, mais aussi nos mandants et nos autorités. »

« Nous sommes sereins et disponibles pour tout ce qui concerne la justification de nos activités »

Selon le patron de l’instance fédérale et premier vice-président de la CAF, « l’exercice de contrôle de gestion est un exercice normal dans un Etat qui se respecte ». « Nous sommes partie intégrante de cet Etat, nous n’avons aucun problème à ce que ça se fasse comme dans le cadre de l’audit de contrôle de la Coupe d’Afrique 2021 et du Mondial 2022. C’est toujours bon de clarifier la Cour des comptes qui nous demande des informations que nous avons données tranquillement. C’est un principe connu de tous », a-t-il précisé ensuite.

« Pour ceux qui veulent regarder la vérité, dans toutes les compétitions internationales, la Fédération n’a jamais géré de fonds publics – nous exprimons nos besoins qui sont exécutés. C’est comme cela que ça se passe. Il n’y a pas d’inquiétudes là-dessus. Nous sommes sereins et disponibles pour tout ce qui concerne la justification de nos activités. Nous sommes là aussi avec des réalisations qui sont palpables et que nous continuerons de faire. Et cela dépasse même le cadre de l’animation du football. La preuve, nous sommes aux côtés de l’Etat pour construire des terrains. Dans quelques semaines, nous serons à Sédhiou pour inaugurer la pelouse synthétique. Ce sera pareil à Kédougou. Nous avons ouvert hier (vendredi) une boutique à la Fédération. C’est ça notre mission et c’est ce qui nous intéresse : aller de l’avant, rester focus sur le travail. Même ceux qui contestent notre travail nous rendent plus forts, parce qu’ils nous poussent à rester en éveil et à ne pas baisser les bras », a terminé Me Senghor.

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