Le ministre a souligné que « le président de la République a beaucoup investi dans le domaine du numérique, pour nous permettre d’avoir plus de 6000 kilomètres de fibre, d’avoir un parc technologique numérique, un data center pour conserver nos données et des espaces Sénégal services, dans les 46 départements du pays ». Il a salué « les efforts considérables de l’Etat dans les investissements, en termes d’infrastructures technologiques numériques », soulignant que « plus de 200 milliards FCFA ont été investis dans ce cadre ».
Selon lui, « avec le numérique, le Sénégal à l’occasion de rattraper le retard considérable que nous avions eu dans le développement de notre cher pays ». « Aujourd’hui, on sait que le numérique fait 10% du PIB sénégalais, alors que dans tous les pays développés, il est à 40% », a-t-il fait remarquer. « Donc, nous avons un gap à atteindre, mais je suis persuadé que, dans les dix prochaines années, le numérique constituera le principal domaine d’activités du pays », a-t-il ajouté. Moussa Bocar Thiam estime que « le défi majeur aujourd’hui pour les Sénégalais, c’est l’usage du numérique, notamment l’usage des réseaux sociaux ».
« Les réseaux sociaux doivent être utilisés de bonne foi, car le Sénégal vient de connaître leur essor, mais il ne sera plus permis à personne de se terrer dans sa chambre, de faire des vidéos pour insulter d’honnêtes citoyens ou ternir l’image du pays, inciter à la haine et à la violence, sans que ça ne soit pas suivi d’effet », a-t-il mis en garde. Il assure que « l’Etat prendra toute ses responsabilités, pour qu’on ait une utilisation légale et encadrée selon les règles édictées par la loi ».
Il a insisté sur « la nécessité » de faire en sorte que « tout le sache, surtout à Louga où il y a une forte population dans la diaspora qui ne s’informe que par les réseaux sociaux ». Selon lui, ceux qui vivent à l’étranger « ont droit à une information juste et vraie ».