Affaire Pape Alé Niang : Les Associations de presse exigent sa libération,le Procureur s’explique

La Coordination des Associations de Presse (CAP) a fait une déclaration ce lundi au sortir d’une rencontre des acteurs de la corporation. Ces derniers sont revenus sur l’affaire Pape Alé Niang en évoquant d’emblée les accusations qui pèsent sur le journaliste. Il est accusé de divulgation de documents militaires sans autorisation de la hiérarchie de nature à nuire à la défense nationale ; appel à la subversion ; recel et diffusion de documents administratifs estampillés secret et propagation de fausses nouvelles.

« La CAP condamne vigoureusement son arrestation et exige sa libération immédiate et sans conditions  », a déclaré Mamadou Thior, Président du CORED, qui s’est chargé de lire la déclaration.

La Coordination des Associations de Presse a tenu à rappeler à l’État le respect de la Constitution en ses articles 8 et 10 relatifs à la dépénalisation des délits de presse.

Elle réitère que la liberté de presse d’investiguer et d’informer n’est pas négociable.

La CAP a ainsi appelé tous les défenseurs des libertés à se mobiliser et à faire face aux tendances d’intimidation et de musellement de la presse.

Quant au Procureur, a sorti un communiqué stopper les attaques répétées qui sont lui sont non fondées et inacceptables dirigées contre les forces de défense et de sécurité.

Cependant, les acteurs de la presse se disent prêts à tout mettre en œuvre pour la libération de Pape Alé Niang.”Car nul n’est à l’abri”, estiment-ils. Un plan d’action est en train d’être finalisé dans le cadre de leurs actions pour la libération du journaliste.