Une allée de Nantes baptisée au nom de Boubacar Joseph Ndiaye
La ville de Nantes a rendu hommage samedi « cet illustre fils de Gorée, combattant acharné de la reconnaissance de l’histoire singulière de l’île de Gorée, de la Maison des Esclaves et de la réhabilitation de la mémoire des peuples noirs. », en présence de sa fille, Suzanne Ndiaye, du Maire de Gorée, Me Augustin Senghor et Eloi Coly, Conservateur de la Maison des Esclaves de Gorée.
Près de douze ans après le premier hommage rendu par les autorités de Gorée en baptisant le plus grand centre socio-culturel de l’île à Boubacar Joseph Ndiaye, une rue portant son nom a été inaugurée sur l’île de Nantes dans le quartier de la Prairie-au-Duc à l’occasion de son centième anniversaire.
Le Maire de la Commune de l’Ile de Gorée, Me Augustin Senghor, présent à la cérémonie officielle de l’inauguration a salué cette figure de l’Histoire Mondiale qui a convictions fortes et le courage de ses convictions qui est un trait de caractère de toutes les Grandes Dames et les Grands Hommes.
Sorte de médium pour ces ancêtres retrouvés dans les autres continent du fait l’esclavage selon le maire de Gorée, Boubacar Joseph Ndiaye, toujours à la pointe du combat pour la réhabilitation de l’homme noir, restera à jamais cette figure de la lutte pour la paix. Il a servi sous les drapeaux français et combattu pour l’Hexagone un peu partout. Il a par exemple servi en Indochine entre 1947 et 1950, compositeur-typographe, employé par le gouvernement général de l’époque. Croix de guerre, Officier de l’Ordre national du Lion, Chevalier de l’Ordre national du Mérite sénégalais, Trésor vivant de l’Unesco .