‘’La marche est une souffrance et une démarche de foi au cours de laquelle on s’afflige. Elle est faite au nom de la foi acceptée et vécue’’, a dit M. Pereira. Selon lui, quelque 22.300 fidèles venus de Dakar, Mbour et Thiès (ouest) ont voyagé à pied pour prendre part à la 134e édition du pèlerinage marial de Popenguine, un village de la Petite-Côte.
‘’C’est une démarche de foi qui implique une donation complète de soi, mais aussi une communion avec les personnes qui sont dans cette souffrance physique, que nous ne pouvons pas toujours ressentir’’, a ajouté le directeur des œuvres catholiques de Saint-Louis.
‘’Les jeunes ne manquent jamais d’énergie, même quand ils parcourent 45 km pour ceux de Thiès ou 50 km pour ceux qui viennent de Dakar. A leur arrivée à Popenguine, c’est comme si l’adrénaline ne fait que commencer à monter, c’est comme s’ils oubliaient la fatigue’’, a-t-il fait remarquer.
Cette vivacité émane de ‘’la joie de la rencontre entre la Vierge Marie et la jeunesse…’’ a ajouté l’abbé Jean Laurent Pereira. Il décrit des pèlerins venus ‘’s’extasier de plus belle devant la grotte mariale’’, le lieu saint où se rendent des milliers de fidèles catholiques en provenance des 14 régions du pays.
La marche des pèlerins en direction de Popenguine se prépare chaque année dans les paroisses du pays, selon M. Pereira.
Chaque paroisse dresse une liste de ses marcheurs et la transmet à la direction des œuvres catholiques, qui assure la coordination du voyage à pied, de concert avec le comité national d’organisation du pèlerinage marial.
Les pèlerins arrivés à pied ont été accueillis par l’abbé Martin Boucar Tine, l’évêque de Kaolack (centre), chargé de dire la messe solennelle du pèlerinage.
Avec APS